Jump to Content
Old Harry Photo by John Loach

Photo by John Loach

press release

Enviro groups sue over drilling in Gulf of St. Lawrence

May 16, 2017

TORONTO – Environmental groups took legal action today against the renewal of an exploration licence at Old Harry to protect the Gulf of St Lawrence  home to more than 4,000 species including blue whale, salmon and cod  from unlawful oil exploration.  

Ecojustice lawyers, on behalf of Canadian Parks and Wilderness Society (SNAP Québec), Attention FragÎles, Nature Québec, David Suzuki Foundation and Sierra Club Canada Foundation filed a lawsuit today in response to the Canada-Newfoundland and Labrador Offshore Petroleum Board’s unlawful decision to reissue an exploration licence to Corridor Resources Inc.

Corridor’s licence was first issued in 2008 with an explicit nine-year cap that prohibits further extensions. The licence should have expired last JanuaryDespite this very clear legal constraintthe Board unlawfully replaced Corridor’s old licence on Jan. 15, 2017.  

The government should be following its own rules, not making unusual exceptions for oil companies that put communities and ecosystems in harm’s way,” said Ian Miron, Ecojustice lawyer. “One must only look as far as the BP disaster in the Gulf of Mexico to understand the menace a spill would have in an environment like the Gulf of St. Lawrence, where ice-cover conditions would make clean-up difficult or impossible.”

“For seven years, the St. Lawrence Coalition has fought to stave off exploration on the Old Harry prospect and is asking for a moratorium on oil and gas exploration in all of the Gulf of St. Lawrence” said Sylvain Archambault of SNAP Québec.

With the potential arrival of the oil and gas industry in the Gulf, concerns run very high, knowing that a spill could impact Newfoundland and its neighbouring provinces, said Danielle Giroux of Attention FragÎles.  

 “The Gulf of St. Lawrence should be protected from harm, not exposed to risks posed by special treatment for industry,” said Christian Simard of Nature Québec.

The Gulf serves as a migratory route for numerous species of whales and fishes such as the wild Atlantic salmon, a food source of cultural importance for Indigenous peoples. The Gulf also supports  a fishing and tourism industries totaling over two billion dollars,” said Karel Mayrand of the David Suzuki Foundation.

Coastal communities that depend on the health of the Gulf of St. Lawrence for their survival should not be at the mercy of risky oil exploration projects. In addition, the endangered blue whale makes its home in the Gulf.

The number of blue whales and calves is dangerously lowWe are deeply concerned that this species will be wiped out with further industrial development in the Gulf,” said Gretchen Fitzgerald of Sierra Club Canada Foundation.

__________________________________________________________________________________________________________________

Permis d’exploration pétrolière à Old Harry – des groupes environnementaux en contestent la légalité en Cour

Des groupes affirment que le golfe du Saint-Laurent, avec ses milliers d’espèces, ses activités de pêche et de tourisme durables ainsi que son importance pour les Premières Nations, devrait être protégé des risques de l’exploration pétrolière.  

MONTRÉAL, 16 mai 2017 – Des groupes environnementaux ont entrepris aujourd’hui un recours juridique afin de contester le renouvellement de la licence de Corridor Resources à Old Harry, voulant ainsi protéger le golfe du Saint-Laurent – habitat de plus de 4 000 espèces, dont le rorqual bleu, le saumon et la morue — d’activités d’exploration pétrolière.

Les avocats d’Écojustice, au nom de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Attention FragÎles, Nature Québec, la Fondation David Suzuki et la Fondation du Sierra Club Canada ont déposé aujourd’hui une requête judiciaire contestant la décision illégitime de l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers d’émettre une nouvelle licence d’exploration à la firme Corridor Resources inc.

La licence d’exploration de Corridor a été émise en 2008 pour une durée maximale de neuf ans, sans possibilité de prolongation. La licence aurait donc dû s’éteindre en janvier dernier. En dépit de cette contrainte légale très claire, l’Office a contourné l’interdiction en émettant une toute nouvelle licence, avec un numéro différent, le 15 janvier 2017.

« Le gouvernement devrait suivre ses propres règles et non pas créer des exceptions pour les compagnies pétrolières, mettant ainsi en danger des communautés côtières et des écosystèmes » d’affirmer Ian Miron, avocat chez Écojustice. « Il n’y a qu’à regarder les impacts qu’a eus le déversement du golfe du Mexique en 2010 pour comprendre la menace que poserait un déversement dans le golfe du Saint-Laurent où le couvert de glace hivernal rendrait les opérations de nettoyage difficiles, voire impossibles. »

« Depuis près de sept ans, la Coalition Saint-Laurent s’est battue pour empêcher les projets d’exploration pétrolière au site de Old Harry et réclame un moratoire sur l’exploration pétrolière dans tout le golfe du Saint-Laurent », selon Sylvain Archambault de la SNAP Québec.

« Les inquiétudes sont nombreuses quant à l’avènement potentiel de l’industrie pétrolière dans le golfe, sachant qu’un déversement pourrait affecter Terre-Neuve et ses provinces voisines », de commenter Danielle Giroux d’Attention FragÎles.

« Le golfe du Saint-Laurent devrait être protégé et non soumis aux risques découlant de traitements de faveur accordés à l’industrie pétrolière », selon Christian Simard de Nature Québec.

« Le golfe est une voie migratoire d’importance capitale pour de nombreuses espèces de mammifères marins et poissons, dont le saumon atlantique, source alimentaire et de valeur culturelle d’importance des Premières Nations. Il permet aussi le maintien des  industries halieutiques et touristiques totalisant plus de deux milliards de dollars », d’expliquer Karel Mayrand de la Fondation David Suzuki.

« Les communautés côtières qui dépendent de la santé du golfe du Saint-Laurent pour leur survie ne doivent pas être à la merci de la menace que posent les projets d’exploration pétrolière. De plus, le rorqual bleu, une espèce menacée, fréquente le golfe. Le nombre d’adultes et de jeunes est dangereusement faible et nous craignons leur disparition si le développement industriel du golfe se poursuit. », selon Gretchen  Fitzgerald de la Fondation du Sierra Club Canada.